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28 septembre 2017 4 28 /09 /septembre /2017 22:08
 
 
 
 
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Vous pouvez retrouver ci-dessous la tribune publié par Arnaud Montebourg ce matin dans Le Monde contre la vente de la branche ferroviaire d'Alstom à Siemens.

 
 
 
 
 
 
« Il n'est pas trop tard pour nationaliser Alstom »

Il est difficile pour le simple citoyen engagé que je suis redevenu de me taire, tant la tristesse m'étreint concernant Alstom.

J'écris ces lignes car j'ai été acteur de cette lutte permanente et exigeante en faveur du « Made in France ». Et je peux assurer nos compatriotes que, contrairement à ce qui va être raconté pour justifier l'abandon, il pourrait en être autrement.

J'ai vécu au cœur de l'Etat la trahison d'Alstom-Energie, vendue par ses dirigeants corrompus (selon la justice américaine) à General Electric, dans le dos du gouvernement français. Ils ont vendu nos turbines, pièces industrielles stratégiques pour notre indépendance énergétique, nucléaire et militaire. Il ne s'est pas trouvé un président ou un premier ministre pour m'autoriser à bloquer cette manœuvre, alors que mon équipe et moi avions forgé les armes pour précisément pouvoir dire non : le fameux décret qui soumettait l'investissement étranger au contrôle du gouvernement dans sept secteurs stratégiques.

Oui, il était possible de trouver une autre voie. Il était déjà possible de s'opposer à ce désastre annoncé. On pouvait dire non. Mais ils ont, par faiblesse et conformisme peut-être, ou par peur du conflit avec les Américains, préféré dire oui.

Menace et chantage judiciaire

Il est utile de rappeler que les Américains avaient utilisé la menace et le chantage judiciaire sur les dirigeants d'Alstom qui avaient totalement perdu leur liberté. J'étais donc allé chercher une solution alternative chez nos alliés et voisins allemands de chez Siemens, pour trouver une solution européenne.

A Bercy, dans mon bureau, le patron de Siemens, Joe Kaeser, un Bavarois qui aime les lignes droites, avait dessiné sa proposition sur une page A4 divisée en deux colonnes : « Vous nous vendez l'énergie sauf le nucléaire que vous gardez et, en contrepartie, je vous vends le ferroviaire et la signalisation. Nous faisons deux Airbus de taille mondiale, l'un dans le ferroviaire à direction française, l'autre dans l'énergie à direction allemande. »

A l'époque, cette solution nous aurait donc permis de conserver notre indépendance dans l'énergie nucléaire. Et surtout c'était bien Alstom qui alors rachetait Siemens-Transport !

Ce fut la proposition que je défendis dans le salon vert de l'Elysée le 21 juin 2014 devant le président de la République d'alors, qui l'écarta, devant le premier ministre qui ne pipa mot, et devant l'actuel président, alors secrétaire général adjoint, qui déclara : « On n'est quand même pas au Venezuela ! »

Alors que nous pouvions racheter Siemens Transport il y a trois ans, c'est désormais Siemens qui nous rachète aujourd'hui, mettant fin à un siècle d'aventure Alstom.

Quelle est celle maladie des élites économiques, technocratiques, et politiques qui les conduit à abandonner la France et les Français ? L'idéologie, c'est-à-dire la croyance selon laquelle il vaut mieux toujours laisser faire les forces du marché plutôt qu'affirmer la souveraineté de notre pays. Et la méconnaissance des réalités de notre pays et de la qualité de ses savoir-faire.

Pourtant, le monde globalisé n'est pas un club mondain peuplé de gens bien élevés. C'est le théâtre d'opérations de guerre économique avec des morts – les entreprises et leurs salariés – des rapports de force permanents dans lesquels les Etats utilisent la force régalienne, leurs capacités de d'espionnage économique, leur justice extraterritoriale et, parfois, des pratiques peu recommandables.

Il faut y faire preuve d'imagination et se battre sans trembler pour défendre les intérêts de son pays, de ses entreprises et de ses salariés. La détestation à l'égard de toute forme de bien public, le mépris de la souveraineté, le refus du patriotisme économique – lequel est pourtant appliqué partout dans le monde, notamment en Allemagne - sont devenus, plus qu'un trait ou un défaut français, une politique systématique d'aveuglement, une nouvelle trahison des clercs, et un suicide économique pour notre pays.

Evidemment, aucun de ceux qui sont responsables de cet aveuglement n'en paiera le prix.

Un tableau accablant

Jugeons plutôt. Voici le tableau accablant de la vente en pièces détachées du corps industriel de la France, qui résume trois années d'antipolitique industrielle :

1 - Alcatel vendu au finlandais Nokia : Nokia avait promis le maintien de l'emploi en France, ils licencient au bout de trois ans.

2 - Lafarge dévoré par le suisse Holcim dans le cadre d'une « alliance entre égaux » avec des promesses de maintien du management français : ce management sera plus tard sévèrement éconduit.

3 - L'aéroport de Toulouse-Blagnac : privatisé par le ministère de l'économie au profit d'un oligarque chinois en fuite et poursuivi pour corruption, dans le cadre d'une fausse cession à 49 % qui sont en vérité 51 % en vertu d'un pacte d'actionnaires tenu secret par l'Etat.

4 - La disparition de Technip, fleuron du CAC 40 : vendu au texan FMC, pourtant une entreprise en difficulté qui, après l'absorption dans le cadre d'une « alliance entre égaux », a commencé à déménager le siège social hors de France.

5 -STX, les chantiers navals : vendus aux italiens Fincantieri, dans une « alliance entre égaux » en faisant croire à une fausse nationalisation.

Alstom Transport : aurait dû être nationalisé conformément à l'accord arraché en 2014, et aurait pu racheter l'une des coentreprises dans les énergies renouvelables, est aujourd'hui vendu à Siemens dans une fausse « alliance entre égaux ».


Il y a un point commun à tous ces dossiers. Dans la quasi-totalité d'entre eux, l'Etat disposait du pouvoir juridique d'empêcher la vente, et pouvait à tous coups faire autrement. S'il ne l'a pas fait, c'est qu'il ne l'a pas voulu.

Les auteurs de l'absorption d'Alstom par Siemens vantent l'exemple de la réciproque que constituerait le rachat d'Opel par PSA. Mais Opel appartenait déjà aux américains de General Motors et perdait de l'argent depuis dix ans. Le rachat par PSA a donc ramené Opel dans le giron européen. Ce n'est donc nullement la réciproque d'Alstom qui ne perd pas d'argent, en gagne même beaucoup.

La crainte chinoise et la nécessité de s'allier entre Européens est juste, mais nous ne pouvons le faire au prix exorbitant d'aliéner davantage nos outils industriels stratégiques, et leurs centres de décision, car nous avons déjà trop perdu, par notre faute, de notre substance industrielle. La décision de vendre Alstom à Siemens nous coûtera certainement très cher et aggravera encore notre faiblesse industrielle.

Les propriétaires du capital décident toujours à la fin

On nous vante la prétendue souveraineté européenne. Mais Technip a été vendu au texan FMC, Lafarge aux suisses, et Alstom Energie aux américains. Et qui garantit que nos amis de Siemens préféreront nos intérêts européens au reste du monde ? Personne, car les propriétaires du capital décident toujours à la fin.

Comment ne pas anticiper les conséquences désastreuses à moyen terme de toutes ces décisions : migration des centres de décision à l'étranger qui décident toujours en fonction de leurs intérêts plutôt que les nôtres, l'appauvrissement technologique de notre pays, la destruction de milliers d'emplois, dissimulée puis toujours avérée, et, bien sûr, le désastre pour de nombreux territoires et régions.

Il n'est pas trop tard pour nationaliser Alstom, en prenant position dans le capital de la nouvelle entité, ce qu'avait décidé, en 2003, le président Nicolas Sarkozy, et ce que mon équipe et moi avions arraché, en 2014, au président François Hollande. Il n'est pas trop tard pour reprendre les négociations jusqu'à une alliance entre égaux qui aujourd'hui est fictive, en imitant la façon dont Airbus a été conçu il y a vingt ans. Il n'est pas trop tard pour racheter les coentreprises entre Alstom et General Electric que j'avais imposées et rebâtir un acteur de la transition énergétique.

Voilà ce que l'on pourrait appeler la chronique d'un désastre national annoncé, et la réalité d'une véritable antipolitique industrielle. Et voici comment il serait possible de l'éviter en agissant comme un Etat ayant une politique industrielle.
 
 
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Danièle Soubeyrand-Géry
23 septembre 2017 6 23 /09 /septembre /2017 11:52

(c) Clémence Hérout

 

Lors du FDay, première rencontre des réseaux fédérés par Financi’Elles qui a réuni plus de 400 personnes à Sciences Po le 5 juillet, une galerie de citations inspirantes sur l’égalité femmes/hommes, la mixité et le leadership équilibré a été exposée dans le hall de l’établissement. Toutes ces paroles donnant à réfléchir et incitant à agir ont été prononcées par des rôles modèles et personnalités incarnant l’action en faveur de la mixité. Lors du networkshop « Qui incarne le mieux la mixité », les participant.es au Fday ont suggéré 20 noms supplémentaires.

Pour poursuivre le temps de l’inspiration et du partage initié lors du FDay, le blog Financi’Elles vous propose de retrouver les citations de la galerie du FDay auxquelles s’ajoutent les paroles inspirantes des rôles modèles proposés par les participant.es.

 

« Ce qui nous rassemble est toujours plus grand que ce qui nous distingue. »
Barack Obama

 


« La chose la plus sexy au monde, c’est une femme qui a confiance en elle. »

Beyoncé

 

« Dans le futur, les leaders seront ceux qui savent donner le pouvoir aux autres. »
Bill Gates

 

« Pour être irremplaçable, il faut être différente. »
Coco Chanel

 

« C’est toujours le bon moment de questionner les normes et les faits établis. »
David Bowie

 

« Les hommes, au même titre que les femmes, ont le droit d’être sensibles. Les femmes, tout comme les hommes, devraient se sentir libres d’être fortes. »
Emma Watson

 

« Le bienfait que l’on peut attendre de la liberté des femmes, ce serait de doubler la somme des facultés intellectuelles que l’humanité aurait à son service. »
John Stuart Mill

 

« Une femme n’est pas uniquement une mère, une sœur, une épouse. Une femme a le droit à une identité propre. »
Malala Yousafzai

 

« L’énergie bien dirigée peut tout accomplir. »
Nellie Bly

 

« Je n’aime pas les étiquettes. Femme, en un sens, est une étiquette. Je n’aime pas tout ce qui sépare et réduit les êtres à certaines attitudes. »
Marguerite Yourcenar

 

« Le masculin l’emporte, mais où ? »
Miss.Tic

 

« L’une des choses les plus difficiles dans la vie est d’apprendre à savoir quels ponts traverser et quels ponts brûler. »
Oprah Winfrey

 

« Dans le futur, il n’y aura pas de femmes leaders. Il y a aura juste des leaders. »

Sheryl Sandberg

 

« Ma revendication en tant que femme c’est que ma différence soit prise en compte, que je ne sois pas contrainte de m’adapter au modèle masculin. »
Simone Veil

 

« Pour briser la clôture où l’enferme l’homme, la femme doit aussi dénoncer l’image d’elle-même qu’il lui renvoie. »
Gisèle Halimi

 

 

 

« Femme, réveille-toi ; le tocsin de la raison se fait entendre dans tout l’univers ; reconnais tes droits. »
Olympe de Gouges

 

« Si l’égalité entre les deux sexes était reconnue, ce serait une fameuse brèche dans la bêtise humaine. »
Louise Michel

 

« Se vouloir libre, c’est aussi vouloir les autres libres. »

Simone de Beauvoir

 

« Dans la vie, rien n’est à craindre, tout est à comprendre. »
Marie Curie

 

« Choisissez une étoile, ne la quittez pas des yeux. Elle vous fera avancer loin, sans fatigue et sans peine. »
Alexandra David-Néel

 

« La féminité n’est pas une incompétence. Elle n’est pas non plus une compétence. »
Françoise Giroud

 

« Cessons d’avoir une idée unique de la gent féminine »
Elisabeth Badinter

 

« Nous avons bien le Black Power, alors pourquoi pas le Nana Power ? »
Niki de Saint-Phalle

 

« Il est difficile de composer le bonheur de l’homme avec la souffrance de la femme. »
Victor Hugo

 

« En tant que femmes, nous devons nous lever pour nous-mêmes. En tant que femmes, nous devons nous lever pour les unes et les autres. En tant que femmes, nous devons nous lever pour la justice pour tous. »
Michelle Obama

 

Citations sélectionnées par Marie Donzel, pour le blog Financi’Elles

 

 

 
 
 

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Danièle Soubeyrand-Géry
22 septembre 2017 5 22 /09 /septembre /2017 08:37

Edito du jeudi 21 septembre 2017

Statue d'Emmeline Pankhurst, Victoria Tower Gardens. Fin Fahey.

Lorsqu'ils racontent les événements et les personnages qui jalonnent notre passé, les historiens ne voient quasiment que des hommes. Voici qu'ils peuvent aussi voir un homme quand il y a une femme ! Il a fallu attendre 2017 pour apprendre qu’un grand guerrier Viking était en fait une grande guerrière. Les chercheurs qui l’ont révélé en ont profité pour critiquer les biais sexistes de la recherche en général.

Des biais qui commencent enfin à être corrigés. Les autorités britanniques ont dit oui : la statue de Millicent Fawcett sera érigé sur Parliament Square à Londres en 2018, année du centenaire du droit de vote pour les femmes britanniques. La militante suffragiste rejoindra les onze figures historiques masculines de la place londonienne. C’est l’aboutissement d’un long combat, tout comme le fut en France l’entrée de femmes au Panthéon ou celle du buste d’Olympe de Gouges à l’Assemblée Nationale. Il a fallu que des militant.e.s montent au front.

Cette statue dit que les femmes combattantes et actives dans la sphère publique existent et encourage chacune à leur emboîter le pas. Elle dit aussi que la conquête des droits des femmes n’a pas été une aimable causerie mais une rude bataille et qu’elle n’est pas terminé. Ce symbole ressuscite le passé pour donner des modèles aux femmes et ne pas les endormir. 

En privant les femmes de modèles variés et héroïque, les historiens limitent leurs ambitions. Un peuple qui n’a pas de passé, n’a pas d’avenir. L’Histoire est toujours écrite par les vainqueurs.

L’histoire contemporaine qui s’écrit sur nos murs et dans nos journaux n’est pas forcément meilleure. Elle ravive en permanence les stéréotypes. À Béziers, le maire banalise les violences faites aux femmes sur des affiches.

Ce jeudi soir, France 2 consacre un numéro de Complément d’enquête aux « femmes du président ». « Femme de »… Groupies ? Exécutantes ? Muses ? Le sujet met dans un même sac son épouse, ses ministres et collaboratrices, comme avec les prédécesseurs d'Emmanuel Macron (Voir : Ces unes qui détestent les femmes). Certes, il y a souvent eu des sujets consacrés aux « hommes du président », c’est d’ailleurs aussi le titre d’un film. Mais il est question alors d'un clan soudé autour de lui, tandis que « femme de » laisse attendre qu'il s'agit de faire-valoir.

Et il y a encore plus sournois dans la presse : la culpabilisation des femmes sous couvert de conseils pratiques. C’est une dessinatrice qui le dénonce. Elle explique brillamment, en quelques planches, ce qu’est la « charge mentale », un sujet qui concerne grandement les hommes invités à en prendre leur part… Et voici que les journaux en font un sujet, non pas politique, mais féminin, avec force injonctions disant entre les lignes aux femmes que tout ça, c’est de leur faute. L’info considérée comme destinée aux femmes est ghettoisée dans les pages pratico-pratiques de journaux ou dans la presse féminine. L’information générale, celle qui écrit l’Histoire contemporaine, parle de sujets qui mettent en scène des hommes, hommes de pouvoir, experts ou héros sportifs. L’Histoire reste écrite à moitié.

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Danièle Soubeyrand-Géry
19 septembre 2017 2 19 /09 /septembre /2017 08:51
 
Ordonnances modifiant le Code du travail : une régression pour l'égalité professionnelle entre les femmes et les hommes ?

Paris - Mardi 19 septembre 2017
 
COMMUNIQUE DE PRESSE
 
Alors que le président de la République a promis de faire de l’égalité entre les femmes et les hommes une grande cause nationale, le Laboratoire de l'Égalité s'interroge sur les conséquences des nouvelles ordonnances sur l’égalité entre les femmes et les hommes : « Les négociations sur l'égalité professionnelle disposent aujourd'hui d'un cadre, que ces ordonnances semblent transformer en labyrinthe ». Les garanties qu'elles proposent en la matière manquent aujourd’hui de clarté.

Des accords d’entreprises risquent de primer sur les accords de branche

Le Laboratoire de l’Egalité, s’il prend note que l'égalité professionnelle entre les femmes et les hommes fait partie des 11 thématiques pour lesquelles les accords d'entreprise ne pourront pas être moins favorables que les accords de branche, craint néanmoins que, sur la thématique des droits familiaux et des congés exceptionnels, les accords d'entreprises puissent désormais primer sur les accords de branche. Cela signifie qu'en matière de rémunération des congés parentaux ou de congés pour enfants malades (pris en grande majorité par les femmes), d'aménagement de poste pour les femmes enceintes, d’allongement du congé maternité... les salarié.e.s qui bénéficient actuellement de conditions plus favorables que ce qui est imposé par la loi, pourront à l'avenir perdre leurs avantages par accord d'entreprise.

Des inquiétudes sur l’articulation entre la vie professionnelle et la vie personnelle et familiale

Le Laboratoire de l'Égalité s'inquiète que l’articulation entre la vie professionnelle et la vie personnelle et familiale des salarié.e.s - et surtout des femmes, les premières concernées - ne soit plus suffisamment garantie. Ainsi, la flexibilité du travail facilitée par ces ordonnances, notamment en cas de « nécessité pour le fonctionnement de l'entreprise », peut s’avérer plus préjudiciable pour les femmes, en aggravant les inégalités face à l’articulation des temps de vie et à la précarité.

Une possible régression en matière de régularité des négociations obligatoires sur l’égalité professionnelle

Le Laboratoire de l’Égalité s’interroge également sur l’avenir des négociations obligatoires sur l'égalité professionnelle entre les femmes et les hommes. Ces règles figurent désormais dans le cadre des « dispositions supplétives ». Ce qui laisse la porte ouverte à la signature d'accords a minima dans les entreprises, et à la tenue de négociations tous les 4 ans seulement, contre un an aujourd'hui pour les négociations sur l'égalité salariale. Le Laboratoire de l’Égalité souhaite une réécriture de l’ordonnance n°1 pour éviter toute régression par rapport aux négociations actuelles.
 
Un obstacle aux comparaisons nationales et à l’évaluation des politiques publiques

En outre, le Laboratoire de l’Égalité considère comme une régression la liberté laissée aux négociateur.e.s du nouveau Comité social et économique de l’entreprise de choisir les critères sur l’égalité destinés à figurer dans la Base de données qui a remplacé le Rapport de Situation Comparée (RSC). La diversité des choix au niveau local conduira à rendre impossibles les comparaisons nationales et l’évaluation des progrès (ou des reculs) des politiques d’égalité professionnelle. Pour ne pas perdre les avancées acquises grâce à la création du RSC, il est nécessaire d’uniformiser les données recueillies.

Le risque de transformer l’égalité en variable d’ajustement

À cette complexité s'ajoute le risque de transformer l’égalité en variable d’ajustement aux innombrables contextes locaux. Si, à ce jour, 60% des 50 principales branches et 20.000 des entreprises de plus de cinquante salarié.e.s n’ont entrepris aucune négociation en faveur de l’égalité professionnelle, rien dans les ordonnances ne semble devoir les inciter à se mettre en action. Des garde-fous sont indispensables afin que le Code du travail protège et fasse progresser l’égalité entre les femmes et les hommes dans toutes les entreprises.
 
Modifier les ordonnances avant leur adoption

Le président de la République a justifié le recours aux ordonnances en invoquant une nécessaire simplification du Code du travail. Pour ce qui concerne l’égalité professionnelle, les modifications apportées semblent plutôt complexifier les règles existantes. Le Laboratoire de l'Égalité rappelle que toutes réformes engagées par le gouvernement doivent être accompagnées d'une étude d'impact afin de prévenir toute aggravation des inégalités sexuées. Le Laboratoire de l'Égalité demande donc que « des modifications soient apportées à ces ordonnances avant leur adoption en Conseil des ministres, prévue le 25 septembre, puis leur examen par le Parlement. Les évolutions que nous souhaitons permettraient de répondre aux craintes et aux interrogations qu'elles suscitent en matière d'égalité professionnelle entre les femmes et les hommes ».


Le Laboratoire de l’égalité rassemble 1300 hommes et femmes qui partagent une culture commune de l’égalité. Tou.te.s, quelle que soit leur sensibilité politique, sont déterminé.e.s à mobiliser des moyens pour obtenir une mise en œuvre effective de l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes. Les membres proviennent de milieux professionnels très différents : associations, entreprises, réseaux de femmes, fonction publique, syndicats, monde politique, recherche, médias, blogosphère…
Contacts :
Cécile Girard – Coordinatrice   01 57 27 52 39 – 06 29 88 69 15 cecile.girard@laboratoiredelegalite.org
Olga Trostiansky - Présidente 06 77 02 71 26
 
www.laboratoiredelegalite.org/ @laboegalite
 
 
 
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Danièle Soubeyrand-Géry
3 juillet 2017 1 03 /07 /juillet /2017 22:15
 
 

                                          

                                                      JE ME SOUVIENS
                                      (en hommage à Simone VEIL)
                                                 Par Hubert SAGE

 
JE ME SOUVIENS  de l’époque où des centaines de milliers de femmes par an se faisaient avorter clandestinement ; certaines y trouvaient des complications graves et parfois la mort
JE ME SOUVIENS de l’époque où les chefs religieux catholiques et leurs fidèles en politique condamnaient les femmes à se cacher pour avorter en leur promettant la prison.
JE ME SOUVIENS de l’époque où dans certains hôpitaux les femmes accueillies pour des complications de leur avortement clandestin l’étaient par des religieuses hospitalières catholiques qui non seulement se croyaient obligées de les culpabiliser mais leur interdisaient l’anesthésie lors de  leur curetage pour les punir avec la bénédiction des chefs de service hospitaliers, catholiques affirmés eux aussi.
JE ME SOUVIENS  que dans les années précédant la loi VEIL, se sont dressés un peu partout en France des femmes, des citoyens, des responsables politiques, des médecins et internes médecine pour que les avortements se fassent dans des conditions  sanitaires correctes et légalement, notamment par la méthode d’aspiration Karman qui nous étaient venue d’Angleterre.
JE ME SOUVIENS qu’à Lyon, 2 ans environs avant la loi VEIL, nous avons été une quinzaine de médecins et internes en médecine, aidés par une centaine de personnes d’origines diverses, gauchistes, protestants, francs-maçons, socialistes, communistes (eux avec la désapprobation de leurs dirigeants au début),  à braver l’ordre établi en pratiquant les IVG illégalement mais non clandestinement dans un local équipé pour ça et qui nous fut prêté par une organisation protestante, juste en face de la préfecture.(60 à 70 avortements par semaine dès le début)
JE ME SOUVIENS  du danger de répression  qui nous guettait, nous médecins et internes en médecine, celui d’être interdits d’exercer définitivement par un Conseil de l’Ordre des Médecins particulièrement  réactionnaire et obscurantiste, mais nous avions foi dans le fait que généraliser les IVG dans ces conditions allait aboutir à générer une loi de liberté.
JE ME SOUVIENS du temps où Simone VEIL a présenté sa loi et obtenu son adoption à l’Assemblée Nationale, sous les violentes et indignes attaques des obscurantistes essentiellement catholiques ; l’adoption fut d’abord un véritable soulagement pour tous ceux qui s’y était  investi, d’autant plus que la loi VEIL allait plus loin que celle proposée par un certain nombre de responsables politiques de gauche BCBG qui voyaient seulement une loi autorisant l’IVG  par une commission médicale sous certaines conditions (détresse, … ). C’était une loi de liberté totale de choix pour toutes les femmes (hormis bien sur les délais fixés), même la conseillère sociale obligatoirement consultée une semaine avant l’intervention n’avait pas pour mission d’essayer de dissuader. C’était un nouveau droit de liberté acquis.
Simone VEIL a fait faire à la société française un pas de géant, en héritage direct des LUMIERES. Que son souvenir perdure à l’infini !!!Qu’elle repose au PANTHEON !
 
Aussi quand on voit en ces périodes les obscurantistes, à défaut de la faire interdire,  essayer de limiter la loi sur l’IVG comme le suggèrent CIVITAS et SENS COMMUN  (qui avait misé sur Fillon à défaut de Le Pen), on ne peut qu’être vigilant devant les actions des mouvements catholiques intégristes, mais aussi devant les organisations de l’Islam conservateur (comme le CCIF), car tous ont le même objectif,  restreindre la liberté de la femme, donc de la personne humaine, par n’importe quel moyen comme par exemple le port du voile et du burkini ; c’est pourquoi je ne dissocierai jamais la lutte d’un obscurantisme pour un autre
 
Hubert SAGE

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30 avril 2017 7 30 /04 /avril /2017 09:33
Publié le 06/03/2017
Mise à jour :  cette brève a été mise à jour après sa publication initiale suite à un message de François Moriconi-Ebrard apportant des précisions concernant son article. Dernière mise à jour : 27 mars 2017.

François Moriconi-Ebrard et Joan Perez ont publié en février 2017 un article dans la revue Confins qui présente Shanghai et Canton (Guangzhou) comme les deux agglomérations urbaines les plus peuplées du monde, avec 79,7 millions d'habitants pour la première et 47,5 millions d'habitants pour la seconde, soit respectivement la population de l'Allemagne et de l'Espagne. François Moriconi-Ebrard est l'auteur d'une base de données, Geopolis, publiée en 1994, mais dont les mises à jour ultérieures ne sont pas accessibles. L'article en rappelle brièvement la méthodologie, qui avait été conçue pour permettre la comparaison entre les agglomérations de différents pays : c'est la définition morphologique qui est utilisée, correspondant à la définition française de l'unité urbaine, c'est-à-dire la population agglomérée au dessus d'un seuil minimal. L'article explique que le saut quantitatif impressionnant réalisé par Shanghai et Canton en une décennie est moins le fait de l'exode rural que de l'étalement urbain qui a absorbé dans une même agglomération des villes qui étaient déjà millionnaires. Au sens des auteurs, l'agglomération (ou la « tache urbaine ») de Canton englobe ainsi Macao, Shenzhen et Hong Kong, des villes qui sont toujours distinctes dans d'autres bases de données, comme celle de l'ONU (ci-dessous). L'article est également très intéressant en ce qu'il montre comment, en Chine, la définition administrative et politique de la ville prime sur les autres définitions possibles (morphologique ou fonctionnelle), de façon souvent performative : des espaces ruraux sont décrétés urbains et ils le deviennent effectivement. Les descriptions des formes urbaines de Shanghai et Canton sont complétées par des cartes.

Rappelons que d'après l'ONU, ce sont toujours les agglomérations de Tokyo et Delhi qui sont à la première place (en 2014). Le World urbanization prospect recense les 1691 agglomérations urbaines de plus de 300 000 habitants. 400 d'entre elles sont chinoises (23 %), 167 sont indiennes, et 20 sont françaises. Cette base de données, d'après François Moriconi-Ebrard et l'équipe de Geopolis, pose problème : il s'agit en fait de l'agglomération de bases de données nationales, et l'ONU admet elle-même que la comparaison entre pays est déconseillée. Les fonctionnaires du département population qui actualisent la base de données de l'ONU s'appuient en partie sur la base de données Geopolis mais n'ont qu'une faible marge de manoeuvre par rapport aux données recueillies et transmises par les États. C'est d'ailleurs la difficulté des comparaisons urbaines internationales qui est à l'origine du projet de la base de données Geopolis. L'enjeu est évidemment de nature géopolitique puisqu'on saisit l'importance symbolique des très grandes villes pour un État.
 
Population des dix plus grandes agglomérations urbaines du monde d'après l'ONU (2014)
 
RangAgglomération urbainePopulation en milliers 2014Population estimée en milliers 2030Taux de croissance annuel 2010-2015
en %
1Tokyo37 83337 190+ 0,6
2Delhi24 95336 060+ 3,2
3Shanghai22 99130 751+ 3,4
4Mexico20 84323 865+ 0,8
5São Paulo20 83123 444+ 1,4
6Bombay20 74127 797+ 1,6
7Kinki M.M.A. (Osaka)20 12319 976+ 0,8
8Beijing19 52027 706+ 4,6
9New York – Newark18 59119 885+ 0,2
10Le Caire 18 41924 502+ 2,1

Source : Organisation des Nations Unies, World Urbanization Prospects, 2014, p.26

 

Dans ce classement, Canton (Guangzhou) compte 11,8 millions d'habitants, Shenzhen 10,7 millions, Hong Kong 7,3 millions et Macao 0,6 millions. 

Shanghai est également la deuxième municipalité la plus peuplée du monde : dans ses limites administratives établies par le pouvoir politique, elle compte 24 millions d'habitants. Elle se place derrière Chongqing, la municipalité la plus peuplée du monde avec 32 millions d'habitants.

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Danièle Soubeyrand-Géry
30 avril 2017 7 30 /04 /avril /2017 09:16

Sur les 18 films en compétition au 70ème Festival de Cannes, 3 sont réalisés par des femmes. Lynne Ramsay, Naomi Kawase et Sofia Coppola. Le record de 4 réalisatrices, en 2011, reste à battre.

Et qu'on ne vienne pas nous sortir l'explication du talent comme seul critère de choix! Il est temps de s'intéresser aux études sur le genre pour essayer de lever les filtres qui éloignent les femmes de la lumière!

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28 avril 2017 5 28 /04 /avril /2017 09:06
 
 
Objet : On sourit sur le moment, on se venge même et après... c'est fini, c'est trop tard. Comme un air de Turquie.
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Danièle Soubeyrand-Géry
27 avril 2017 4 27 /04 /avril /2017 18:16

Édito du jeudi 27 avril 2017

Éditorial : La présidente dont nous ne voulons pas

Une femme en passe de devenir présidente ? Les féministes en ont rêvé. Aux États-Unis Hillary Clinton, dès son investiture parlait d’un moment  « historique » parce que sa position envoyait un message « à toutes les petites filles qui rêvent plus grand : Oui, vous pouvez être tout ce que vous voulez, même présidente. » Les grandes dirigeantes donnent à voir de nouveaux modèles pour que les filles et les femmes élargissent le champ des possibles, pour elles et pour l’humanité. « L’admission des femmes à l’égalité parfaite serait la marque la plus sûre de la civilisation, et elle doublerait les forces intellectuelles du genre humain », écrivait Stendhal.

Le problème est que Marine Le Pen, la candidate du Front National, est bien loin de vouloir doubler les forces intellectuelles du genre humain. Bien au contraire. Et les féministes qui publient des tribunes appelant à « faire barrage à l’extrême droite » l’ont très bien expliqué. Non seulement le FN prend régulièrement position en faveur de mesures visant à renvoyer les femmes à la maison, mais la politique économique qu’il prône serait catastrophique pour les femmes. Sans parler de sa xénophobie décomplexée. Au Parlement européen, le FN n’a cessé de se distinguer par ses positions antiféministes, et quand ses lieutenants parlent féminisme, c’est exclusivement pour conspuer l’Islam et attiser la haine des immigré.e.s.

Combattre la démagogie par l’information

À quelques jours du deuxième tour de cette élection présidentielle il faut le marteler, le répéter, combattre par l’information la démagogie affichée par une Marine Le Pen tout sourire.

Il faut dire tout cela pour ne pas laisser les électeurs et électrices s’endormir. Les journalistes le soulignent-ils/elles suffisamment ? Et peuvent-ils/elles donner plus de poids à l’information en laissant pour une fois de côté une "neutralité journalistique" qui n'est qu'hypocrisie, en s'engageant personnellement pour des valeurs ? Non, a répondu la direction de CNews en suspendant d’antenne Audrey Pulvar parce qu'elle a signé une pétition de féministes anti-Front National dans le HuffPost.

Voilà un signe indiscutable de la banalisation du FN. En 2002 les journalistes prenaient clairement position contre le parti d’extrême droite sans être inquiété.e.s. Point positif, néanmoins, des déboires d'Audrey Pulvar : sa mise à l'écart a le mérite de faire connaître ce texte qu'elle a signé.

Pour la rédaction des Nouvelles NEWS, pétition ou pas, c'est une évidence : Marine Le Pen et le Front National ne doivent pas être au pouvoir en France. Il en va non seulement des droits des femmes, mais de l'ensemble des valeurs de la République. Il n'est nullement question de se départir de l'esprit critique indispensable à notre profession mais il serait hypocrite de ne pas l'affirmer clairement : dimanche 7 mai, sans hésitation, nous voterons Emmanuel Macron.

 

 

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Danièle Soubeyrand-Géry
9 avril 2017 7 09 /04 /avril /2017 18:53

Ma thèse en 180 secondes : assistez à la finale 2017 de l'Université de Lyon

le 20 avril 2017 /

Ma Thèse en 180 secondes propose aux doctorants de présenter, devant un jury et un auditoire profane et diversifié, leur sujet de recherche en termes simples.

 




La finale locale Université de Lyon du concours international francophone Ma thèse en 180 secondes se déroulera jeudi 20 avril à 18h, dans le Grand amphithéâtre de l'UdL.

Quatorze doctorants du site Lyon Saint-Etienne exposeront, en 3 minutes, de manière claire, concise et néanmoins convaincante, leur projet de recherche.
Le jury composé de chercheurs, journalistes et représentants du monde socioéconomique décernera le lauréat Université de Lyon qui accédera à l'étape nationale du concours. Un prix du public sera également décerné.
 
Nos 14 candidats
 
  • Émilie BABUIN : Analyse des représentations, attitudes et positionnements de publics jeunes à l’égard des sciences et techniques appréhendés via la mise en récit.
    Université Claude Bernard Lyon 1
  • Oriane BAULIN : Élaboration de verres métalliques pour applications biomédicales.
    INSA Lyon
  • Caroline BAYART : Synthèse site-spécifique de glycoconjugués.
    Université Claude Bernard Lyon 1
  • Romain BET : Diminuer le risque de récidive : Peut-on se baser sur la personnalité des PPSMJ pour développer un dispositif cognitif adapté ?
    Université Lumière Lyon 2
  • Victoire CARDOT : Effet du TGFB produit par le microenvironnement sur les tumeurs du pancréas exocrine
    Université Claude Bernard Lyon 1
  • Séverine DEROLEZ : La patrimonialisation des objets scientifiques contemporains et leurs contextes de valorisation ; cas de l'accélérateur de particules Cockcroft-Walton
    Université Claude Bernard Lyon 1
  • Nagham EL GHOSSEIN : Etude et modélisation du vieillissement des supercondensateurs lithium-ion en vue de prédire leur durée de vie.
    Université Claude Bernard Lyon 1
  • Lucie GAVIN-PLAGNE : Modélisation du comportement des solutions cryoprotectrices pour les cellules isolées maintenues en suspension
    Université Claude Bernard Lyon 1
  • Jean GOEDERT : Sorties des eaux des premiers tétrapodes : apports des isotopes stables de l'apatite biogène
    Université Claude Bernard Lyon 1
  • Claire-Emmanuelle INDELICATO : Caractérisation des mécanismes impliqués dans la promotion de croissance de la Drosophile par le microorganisme commensal Lactobacillus plantarum
    ENS de Lyon
  • Clémence JOUBERT : Entraînements cognitifs et physiques dans le vieillissement normal
    Université Lumière Lyon 2
  • Éléonore LETTY : Identification et neutralisation des défauts limitant les propriétés électriques du silicium monocristallin pour cellules photovoltaïques à très haut rendement de conversion
    INSA Lyon
  • Riad SAHLI : Mise en glissement des interfaces multicontacts élastomères : étude expérimentale par visualisation in situ
    Ecole Centrale Lyon
  • Thibaut SOUILLIART : Usure des tubes GV générée par des impacts répétés contre les supports à jeu
    Ecole Centrale Lyon
Nos partenaires
Complément date : 
Ma thèse en 180 secondes
Finale locale Université de Lyon
Jeudi 20 avril 2016
18h-20h
Lieux : 
Université de Lyon
Grand Amphitéâtre
90, rue Pasteur, Lyon 7e


Accès:
Tram T1 arrêt "Quai Claude Bernard"
Tram T2 arrêt "Centre Berthelot"

Ma thèse en 180 secondes : assistez à la finale 2017 de l'Université de Lyon

le 20 avril 2017 /

Ma Thèse en 180 secondes propose aux doctorants de présenter, devant un jury et un auditoire profane et diversifié, leur sujet de recherche en termes simples.

 




La finale locale Université de Lyon du concours international francophone Ma thèse en 180 secondes se déroulera jeudi 20 avril à 18h, dans le Grand amphithéâtre de l'UdL.

Quatorze doctorants du site Lyon Saint-Etienne exposeront, en 3 minutes, de manière claire, concise et néanmoins convaincante, leur projet de recherche.
Le jury composé de chercheurs, journalistes et représentants du monde socioéconomique décernera le lauréat Université de Lyon qui accédera à l'étape nationale du concours. Un prix du public sera également décerné.
 
Nos 14 candidats
 
  • Émilie BABUIN : Analyse des représentations, attitudes et positionnements de publics jeunes à l’égard des sciences et techniques appréhendés via la mise en récit.
    Université Claude Bernard Lyon 1
  • Oriane BAULIN : Élaboration de verres métalliques pour applications biomédicales.
    INSA Lyon
  • Caroline BAYART : Synthèse site-spécifique de glycoconjugués.
    Université Claude Bernard Lyon 1
  • Romain BET : Diminuer le risque de récidive : Peut-on se baser sur la personnalité des PPSMJ pour développer un dispositif cognitif adapté ?
    Université Lumière Lyon 2
  • Victoire CARDOT : Effet du TGFB produit par le microenvironnement sur les tumeurs du pancréas exocrine
    Université Claude Bernard Lyon 1
  • Séverine DEROLEZ : La patrimonialisation des objets scientifiques contemporains et leurs contextes de valorisation ; cas de l'accélérateur de particules Cockcroft-Walton
    Université Claude Bernard Lyon 1
  • Nagham EL GHOSSEIN : Etude et modélisation du vieillissement des supercondensateurs lithium-ion en vue de prédire leur durée de vie.
    Université Claude Bernard Lyon 1
  • Lucie GAVIN-PLAGNE : Modélisation du comportement des solutions cryoprotectrices pour les cellules isolées maintenues en suspension
    Université Claude Bernard Lyon 1
  • Jean GOEDERT : Sorties des eaux des premiers tétrapodes : apports des isotopes stables de l'apatite biogène
    Université Claude Bernard Lyon 1
  • Claire-Emmanuelle INDELICATO : Caractérisation des mécanismes impliqués dans la promotion de croissance de la Drosophile par le microorganisme commensal Lactobacillus plantarum
    ENS de Lyon
  • Clémence JOUBERT : Entraînements cognitifs et physiques dans le vieillissement normal
    Université Lumière Lyon 2
  • Éléonore LETTY : Identification et neutralisation des défauts limitant les propriétés électriques du silicium monocristallin pour cellules photovoltaïques à très haut rendement de conversion
    INSA Lyon
  • Riad SAHLI : Mise en glissement des interfaces multicontacts élastomères : étude expérimentale par visualisation in situ
    Ecole Centrale Lyon
  • Thibaut SOUILLIART : Usure des tubes GV générée par des impacts répétés contre les supports à jeu
    Ecole Centrale Lyon
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Complément date : 
Ma thèse en 180 secondes
Finale locale Université de Lyon
Jeudi 20 avril 2016
18h-20h
Lieux : 
Université de Lyon
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90, rue Pasteur, Lyon 7e


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