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10 janvier 2013 4 10 /01 /janvier /2013 18:47
Le 24 janvier prochain, Davis Pujadas et les journalistes de l'émission Des Paroles et des actes sur France 2, recevront le ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg.
Très présent dans les médias ces derniers temps, Arnaud Montebourg, l'actuel ministre du Redressement productif sous François Hollande, sera présent dans l'émission politique de France 2, Des Paroles et des actes.
> Il sera interviewé par les trois journalistes de l'émission Nathalie Saint-Cricq pour la séquence Le Révélateur, Jeff Wittenberg pour la séquence Pure politique et enfin François Lenglet pour sa séquence Pure économie. Il sera ensuite confronté à un opposant politique.

> Arnaud Montebourg reviendra très certainement sur son combat pour sauver Florange, les désaccords qu'il peut parfois avoir avec son propre gouvernement et son rôle de ministre du Redressement productif.
>
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8 janvier 2013 2 08 /01 /janvier /2013 14:15
Chers amis des cafés géographiques,
Les Cafés géo sont heureux de vous annoncer la poursuite des remarquables Conférences de la BULAC (Bibliothèque Universitaire des Langues et civilisation)
Fil rouge 2012-2013, « La contestation du pouvoir »

Les conférences de ce cycle visent à expliciter les processus propices à l'émergence d'une alternative au pouvoir en place, qu'il soit accaparé par un régime politique ou une communauté, matérialisé par un système économique, exprimé au sein des structures familiales.

Le 11 décembre 2012 a eu lieu la conférence inaugurale

Les zones grises échappent-elles au contrôle des États ? Les zones tribales du Pakistan, avec Gaïdz Minassian (Fondation pour la recherche stratégique) et Mariam Abou Zahab (INALCO), en partenariat avec les éditions Autrement.

 

Le 22 janvier 2013

Reconquérir l’espace public, les fondements de l’engagement,avec Alain Bertho (Paris 8) et Sandra Laugier (Panthéon-Sorbonne). En partenariat avec Multitudes.


Le 19 février

Le pouvoir des idées dans le monde arabe : cyberactivisme et think tanks en Afrique du Nord, avec Khadija Mohsen-Finan (Paris 8) et Inès Hammami (Nice Sofia Antipolis).


Le 12 mars

Fukushima ou l’administration du désastre. Pouvoirs publics et médias face au nucléaire, avec Thierry Ribault (Institut français de recherche sur le Japon) et Tino Bruno (IETT, Lyon 3).


Le 17 avril

Construire la citoyenneté au Sénégal. L’alternance démocratique de 2012 au regard de l’histoire, avec Ibrahima Thioub, université Cheikh Anta Diop Dakar (UCAD), Séverine Awenengo Dalberto (CEMAf, Panthéon-Sorbonne) et Valérie Nivelon (RFI).
Exceptionnellement le mercredi


Le 14 mai

Agir sur la place publique. Les contestations artistiques en Russie depuis les années 1990, avec Perrine Poupin et Anna Zaytseva (CERCEC, EHESS) et l’artiste, activiste et musicien moscovite Pavel Mitenko.


Le 4 juin

Une géographie de la révolte en Syrie. Cartographier la guerre,avec Fabrice Balanche (GREMMO, Lyon 2) et Dario Ingiusto, cartographe chez Légendes Cartographie. 

En partenariat avec les Cafés géographiques.

Allons-y !

Auditorium du Pôle des langues et civilisations
65, rue des Grands Moulins
75013 PARIS

Métro Bibliothèque François-Mitterrand

Mission Action culturelle
Tél : 01 81 69 18 38
action-culturelle@bulac.fr

--

 

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8 janvier 2013 2 08 /01 /janvier /2013 14:12

Cafegeo_taiwan.jpg

Café- GEO
,

Café de la Cloche
Métro Bellecour, sortie Antonin Poncet
4 rue de la Charité 69002 Lyon

Le 23 janvier à 18h
Tarif réduit
sur les conso*
*pour les étudiants


Entrée libre


Les frontières  de Taïwan,
pas comme les autres

 

Stéphane Corcuff
Maître de conférences
à l'IEP de Lyon
et chercheur à l'Institut d'Asie orientale

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8 janvier 2013 2 08 /01 /janvier /2013 10:21

 

LA M.J.C. D’ANNONAY, LA CHORALE AMIS-VOIX DE ROIFFIEUX ET LES TROIS MUSICIENS ACCOMPAGNATEURS,

Vous proposent une


SOIREE CHANTS DE MARINS

Sous la direction de CHANTAL VILLIEN

VENDREDI 18 JANVIER 2013 à 20H30

A LA MJC D’ANNONAY


Entrée libre, libre participation aux frais - buvette

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8 janvier 2013 2 08 /01 /janvier /2013 10:18

Le Parc Naturel régional des Monts d'ardèche vous invite à un nouvel atelier urbanisme et foncier :

Approche intercommunale de la gestion de l'espace, jeudi 7 février 2013 à Privas (Chambre d'Agriculture)


urba interco-2013-copie-2

Au programme,

interventions, témoignages et ateliers pour agir à l'échelle intercommunale pour l'aménagement et l'urabnisme durable (outils, stratégie foncière, ressources, ...).

 

Programme complet et bulletin d'inscription : http://www.parc-monts-ardeche.fr/v1/article.php3?id_article=3065

 

 

 

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7 janvier 2013 1 07 /01 /janvier /2013 18:57
Publié le 3 janvier 2013 par Égalité

Vous avez envie de partir seule dans une ville lointaine ? Savez-vous que les femmes de l’association Women Welcome Women Worldwide  (1) sont prêtes à vous y accueillir gratuitement ? Vous êtes las d’une société où tout s’achète ? De nombreux systèmes d’échange (de savoirs, mais aussi de services) existent un peu partout, qui vous permettront de vivre autrement.

Ces deux exemples, parmi des milliers, Bénédicte Manier les raconte de façon passionnante dans un livre qui vient de paraître et qui fait le tour de la planète de ces « Millions de révolutions tranquilles », menées par des gens comme vous et moi. Dans leur coin, sans faire de bruit, ces citoyens ordinaires  plantent des jardins dans les usines abandonnées de Denver,  reprennent en coopératives des entreprises argentines menacées par la crise, ou font jaillir l’eau dans les régions désertiques d’Inde ou du Burkina Faso. Incroyable, non ?

Ce désir de changement se retrouve partout, pas seulement chez les « bobos » du monde occidental qui recherchent dans les AMAP ( Associations pour le maintien d’une agriculture paysanne) une façon de manger mieux et de soutenir l’agriculture locale, mais aussi dans les pays pauvres, qui trouvent ainsi un moyen de résister à la crise et de lutter contre une pauvreté insupportable.  Il est le signe d’un souhait profond de retrouver le sens du bien commun, de réapprendre à vivre d’une autre façon dans un monde menacé à la fois par la crise écologique et  par un capitalisme effréné à bout de souffle.

L’intérêt de ce livre est justement de faire le lien entre ces innombrables initiatives et de réaliser combien elles sont liées, dans une sorte de mondialisation pleine d’espoir. Grande voyageuse, l’auteure avoue avoir été elle-même étonnée par l’ampleur de ce phénomène inédit dont on est encore loin d’avoir recensé tous les visages.

Des coopératives rurales allemandes aux banques sociales japonaises en passant par le jardinage sur les toits new-yorkais ou la reprise par les habitants de Cochabamba, en Bolivie, du réseau de distribution de l’eau, cet essai met l’accent sur les succès dont la société civile est capable, lorsque chacun-e participe à l’amélioration du quotidien de toutes et tous. Il permet une vision globale de ces expériences, trop souvent ignorées par les media hexagonaux.

A ceux que le cynisme n’a pas encore étouffés, à ceux qui ne croisent pas les bras face au matérialisme des multinationales, cet ouvrage essentiel fait mieux comprendre le monde d’aujourd’hui. Ils le refermeront en rêvant de construire celui de demain.

 

Moïra Sauvage – EGALITE

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7 janvier 2013 1 07 /01 /janvier /2013 18:48

En leur âme et conscience


Publié le 27 décembre 2012 par EGALITE
 

Les plafonds en crépi blanc, les couloirs infinis, vous ne les verrez pas. Le tribunal sobre, moderne, vous n’en apercevrez aucune image. Au Tribunal Pénal International (TPI), les photos sont interdites. On est sous haute surveillance. Ratko Mladic, ancien chef militaire des Serbes de Bosnie, est jugé en ce moment même, derrière ces murs épais. Les drapeaux des Nations Unies claquent, emportés par des bourrasques de vent salé. Nous sommes à La Haye, au cœur de la justice pénale internationale. Sont jugées ici les affaires en première instance pour l’ex-Yougoslavie et, en appel, à la fois pour l’ex-Yougoslavie et pour le Rwanda.

Les femmes que nous allons rencontrer travaillent ici. Elles ont vu défiler les plus grands criminels de ces vingt dernières années, et elles les ont jugés.[1] Sur les dix juges de la chambre d’appel, elles sont trois femmes : Arlette Ramaroson, malgache, Andrésia Vaz, sénégalaise, et Khalida Rashid Khan, pakistanaise. Leurs points communs : une famille qui les a soutenues, un mari qui les a suivies et une ténacité à toute épreuve.

Madame la juge

Faut-il dire Madame la juge ? “Dites, dites…, s’esclaffe Andrésia Vaz. Du moment que vous précisez bien Madame…” Toutes trois ont été parmi les premières femmes juges dans leur pays. Khalida Rashid Khan a ouvert la voie au Pakistan : au début de sa carrière, elle a subi d’incessantes attaques (voir portrait). Andrésia Vaz se souvient : “Lorsque j’étais première présidente de la Cour de cassation au Sénégal, nous avions trois chambres, toutes présidées par des femmes. À l’époque, cela a créé un tollé !” Pour elle, la discrimination se niche d’abord dans l’éducation et la formation. “Ce sont les données de départ qui empêchent les femmes d’accéder à des postes de responsabilité : intégrer des écoles est souvent plus difficile pour elles.”

Autre obstacle potentiel : la vie familiale. Nous avons rencontré trois femmes que leurs familles ont toujours soutenues et que leurs maris ont accepté de suivre dans leurs déplacements. Mais ce n’est pas toujours le cas. “Dès qu’on a des enfants, c’est plus difficile, car on doit en assumer la responsabilité, raconte la juge Vaz. J’ai eu de la chance : ma mère ne travaillait pas et s’est occupée d’eux…”

 

  • Témoignage

  •  
  • Khalida Rashid Khan : une femme juge dans un monde d’hommes
  •  
  • “Je suis née au Pakistan, à Peshawar, à la frontière avec l’Afghanistan. Dans un monde d’hommes, les femmes sont considérées comme inférieures. En 1974, je suis devenue la première femme juge dans mon pays et dans les pays voisins. J’ai passé un examen très compétitif : six places disponibles pour deux cents candidats surentraînés. Ma famille était derrière moi. J’ai réussi.
  • Lorsque j’ai commencé à exercer, les gens sont devenus fous. Des inconnus débarquaient dans mon bureau pour me dévisager. Une femme juge : ils n’en revenaient pas ! Certains juristes étaient furieux et refusaient de travailler avec moi. Je me suis établie lentement, en redoublant d’efforts dans mon travail et en faisant constamment attention à mon comportement. Une fois juge, j’ai épousé l’homme que ma famille m’avait choisi. J’ai eu beaucoup de chance : je suis tombée amoureuse de lui, il m’a soutenue dans mes choix professionnels. Je suis devenue la première femme juge d’instruction en charge des affaires criminelles, du trafic de drogue et de la criminalité financière. C’est le président Musharraf qui m’a nominée pour le Tribunal Pénal International, et j’ai été élue par l’Assemblée Générale des Nations Unies.

  • Montrer l’exemple

  • “Je crois que j’ai donné du courage à beaucoup de femmes au Pakistan ; elles m’ont connue dans les difficultés, mais je me suis accrochée pour montrer l’exemple. J’avais tellement de pression : quoi que je fasse, c’était dans les médias le lendemain matin !
  • Dans mon pays, j’ai beaucoup travaillé pour que l’on reconnaisse certaines violences spécifiques dont les femmes étaient et sont encore victimes aujourd’hui : le divorce, la torture et la cruauté dans la famille ou dans la belle-famille, la garde des enfants en cas de séparation, garde qui, à l’époque, revenait systématiquement et intégralement aux pères. Je pense que j’ai contribué au changement de mentalité et aussi, en termes juridiques, à une meilleure protection des femmes victimes de violences.

 

Se tenir à carreau

Reste à se comporter aussi dignement que possible. Lorsqu’elle exerçait son métier à Peshawar, au Pakistan, Khalida Rashid Khan se tenait à carreau : ses faits et gestes étaient épiés par la presse qui n’attendait qu’une occasion pour dénigrer l’unique femme juge du pays.

Au TPI, elles sont trois femmes sur dix juges d’appel. “Il faudrait plus d’égalité au niveau de la justice – c’est d’ailleurs un engagement international”, pointe Arlette Ramaroson. La juge Khan fronce les sourcils : “Il faut plus que cinquante pour cent de femmes dans la justice ! Avec ce qu’elles ont enduré avant de parvenir aux mêmes responsabilités que les hommes, elles ont acquis plus de discernement et fait preuve de plus de diligence !”

Un jugement de femme ?

Juge-t-on différemment si l’on est une femme ? “En tant que juge, nous n’avons pas d’état d’âme”, explique Arlette Ramaroson. La juge Khan, au début de sa carrière au Pakistan, a prononcé des condamnations à la peine capitale, sans état d’âme effectivement : “Cela ne nous empêche pas d’être bouleversées, mais ces sentiments n’ont pas d’impact sur la décision que nous prenons en notre âme et conscience.” Si leurs jugements échappent au genre, leur écoute de certains témoins est peut-être différente. “Pour les femmes qui ont été victimes de viol, explique Andrésia Vaz, nous savons que c’est très dur de s’exprimer, de raconter. Nous essayons à la fois de les protéger et de leur donner confiance. Plus elles parlent, plus les autres osent parler…”

Pauline N., rwandaise, condamnée pour viol

D’une manière générale, c’est surtout la violence des hommes qui est jugée, mais il y a des exceptions. “Nous avons poursuivi une femme, ancienne ministre : nous avons créer un quartier spécial pour elle, car il n’y avait que des hommes détenus”, se souvient la juge Vaz. Ce qui ne signifie pas que les femmes seraient naturellement plus paisibles[2], mais elles sont beaucoup moins nombreuses dans les sphères politiques et militaires… Le jugement qu’évoque la juge Vaz résonne encore dans les couloirs du Tribunal : pour la première fois dans l’histoire, au cours de l’affaire Butare[3], co-jugée par Arlette Ramaroson, une femme a été condamnée pour viol en tant que crime contre l’humanité. Pauline Nyiramasuhuko, ex-ministre rwandaise de la Famille et du Progrès des Femmes – terrifiante ironie – avait ordonné de nombreux viols. Elle a été reconnue coupable de ne pas avoir puni ses subordonnés. Pas d’état d’âme.

 

Petit lexique 


• Les Tribunaux Pénaux Internationaux sont des juridictions spécifiques et temporaires, créées par le Conseil de Sécurité des Nations Unies pour juger les crimes commis durant les guerres de Yougoslavie ainsi qu’au Rwanda en 1994.
• La Cour pénale internationale est une juridiction permanente chargée de juger les personnes accusées de génocide, de crime contre l’humanité et de crime de guerre.

 

Sabine Panet – AXELLE

 

[1] Dans la région de l’Afrique des Grands Lacs et en particulier an Congo, de nombreux crimes contre l’humanité, postérieurs au génocide du Rwanda, n’entrent pas dans la compétence du TPIR.

[2] Voir l’ouvrage collectif Penser la violence des femmes, coordonné par Coline Cardi et Geneviève Pruvost (La Découverte 2012) et notre article en pages 18-19.

[3] Le procès dit “Butare” a condamné six co-accusés reconnus coupables d’implication dans le génocide de 1994, dans la préfecture de Butare.

 

 

 
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7 janvier 2013 1 07 /01 /janvier /2013 18:10

    Vendredi 11 janvier à partir de 19heures 30

                  à l'espace culturel de Saint Genis Laval (8, rue des écoles).

                 Le film SHARQIYA  de Ami Livne sera projeté à 20h30 et suivi d'un débat.
                 
                 Entrée: 3 euros.

        Diffusez l'information et à vendredi.


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7 janvier 2013 1 07 /01 /janvier /2013 18:06
2013 : bonne année pour l’égalité !

« Ce n’est pas parce que les choses sont difficiles que nous n’osons pas, c’est parce que nous n’osons pas qu’elles sont difficiles ». Sénèque

 * * * *

Chères amies, chers amis,

Je vous souhaite à toutes et tous une excellente année 2013.

Les vœux du nouvel an sont à la fois l’occasion de regarder le chemin parcouru et de dresser les perspectives de ce que nous allons réaliser ensemble.

Quand je regarde les 8 mois qui se sont écoulés au Ministère des Droits des Femmes, je retiens beaucoup d’enthousiasme, de détermination et d’énergie mais aussi déjà de belles réalisations.
J’ai rencontré des centaines de femmes et d’hommes qui refusent les inégalités. Des centaines de femmes et d’hommes qui, chaque jour, s’engagent pour bousculer les habitudes d’une société encore profondément injuste envers les femmes.

Nous n’avons pas ménagé notre peine : loi relative au harcèlement sexuel, égalité professionnelle, remboursement de l’IVG, accès à la contraception pour les mineures, lancement de multiples chantiers comme celui de l’éducation à l’égalité, du refus du sexisme dans les médias ou de la lutte contre le temps partiel.

Partout dans le monde, 2012 a été une année riche en mobilisations : en Irlande, pour le droit à disposer de son corps, en Inde contre les violences sexuelles, en Amérique latine, pour reconnaître le crime de féminicide, en Tunisie, pour garantir l’égalité dans la Constitution.

En France, les droits des femmes sont redevenus un sujet politique, de débat, d’action publique. En ce début d’année, nous pouvons le dire : l’égalité est en marche. En 2013, nous irons plus loin.

Le Ministère des Droits des Femmes agira chaque jour de l’année. Les inégalités entre les sexes sont tellement anciennes et si profondément ancrées dans nos mentalités qu’il nous faut engager une mobilisation de toutes et tous.

Une mobilisation pour l’égalité professionnelle avec les partenaires sociaux, notamment en faisant reculer le temps partiel. Une mobilisation contre les violences sexistes et sexuelles avec les associations féministes, les médecins, magistrat-es et forces de l’ordre. Une mobilisation pour le droit à disposer de son corps avec les hôpitaux et les centres de planification. Une mobilisation pour la parité avec les collectivités locales, les partis politiques et les associations d’élu-es. Une mobilisation pour les droits des femmes dans le monde avec plusieurs rendez-vous internationaux incontournables.

Je vous engage à nous rejoindre dans cette bataille pour l’égalité. Une bataille pour l’émancipation, la liberté, l’autonomie des individus. Une bataille enthousiasmante, qui nous fera construire une société où chacune et chacun ne sera plus considéré ou déconsidéré en fonction de son sexe.

Je le sais : l’égalité ne se fera pas en un jour. Cela tombe bien, nous avons 365 devant nous !

Bonne année à toutes et tous !

Najat Vallaud-Belkacem

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4 janvier 2013 5 04 /01 /janvier /2013 19:01
Promotion du 1er janvier de la Légion d’Honneur : l’Assemblée des femmes-Observatoire régional de la parité à l’honneur

  

            Sur proposition du Premier Ministre, le Président de la République, François Hollande, vient de nommer Mme Michèle Mercadier , Chevalier de la Légion d’Honneur.  Membre fondatrice de l’Assemblée des femmes-Observatoire régional de la parité du Languedoc-Roussillon. L’audoise Michèle Mercadier préside à Montpellier le réseau régional de cinq CIDFF en Languedoc-Roussillon. Conseillère municipale de Narbonne 1989 à 2001, Mme Mercadier qui a siégé au Conseil régional Languedoc-Roussillon de 2001 à 2004, est actuellement vice-présidente déléguée du Conseil économique et social régional (CESER).

            Mr Jacques Bascou, maire de Narbonne, ancien député de l’Aude, membre d’Honneur de l’Assemblée des femmes-Observatoire régional de la parité du Languedoc-Roussillon depuis 2009, Chevalier de la Légion d’Honneur et Mme Mireille Lacombe, vice-présidente du Conseil général du Puy de Dôme,  Chevalier de la Légion d’Honneur  figurent par ailleurs dans la même promotion qui honore ausssi "la séto-bretonne"  Mme Danièle Bousquet, Présidente nationale de l'Assemblée des femmes et ancienne députée des Côtes d'Armor.

            L’Assemblée des femmes-Observatoire régional de la parité du Languedoc-Roussillon se félicite de l’honneur  républicain accordé une fois  de plus à ses membres.

Cependant, depuis le vote de la loi du 6 juin 2000 sur la parité, le réseau d’associations féminines Demain la Parité publie les statistiques sur la part réservée aux femmes dans les nominations et promotions aux ordres nationaux (Légion d'Honneur et Mérite).

Le Réseau souligne que « la promotion du 1er janvier qui vient de paraître au Journal Officiel ne compte que 44% de femmes, alors que celle du 14 juillet 2012, la première sous la présidence de François Hollande en comptait 47% ». Ainsi, Demain La Parité regrette la timidité du Premier ministre  dans les  promotions de femmes à des grades supérieurs, « une seule femme au titre de commandeur, contre 5 hommes. Il en est de même pour les officiers : 1 femme et 6 hommes ».           

           
Geneviève Tapié
Présidente de l'Assemblée des femmes du Languedoc-Roussillon
Présidente de l'Observatoire régional de la parité du Languedoc Roussillon
Chevalier de la Légion d'Honneur
Officier de l'Ordre national du Mérite
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