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19 janvier 2015 1 19 /01 /janvier /2015 09:05

Charlie Hebdo était aussi un magazine féministe. Gérard Biard, son rédacteur en chef est un des porte-parole de Zero macho. Quel autre média peut-il se vanter d'avoir publié l'équivalent du numéro spécial : Le féminisme est l'avenir de l'homme ?

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25 octobre 2014 6 25 /10 /octobre /2014 22:03

Isabelle Kocher a été désignée pour prendre la succession de Gérard Mestrallet à la tête de GDF Suez... en mai 2016.

Elle devrait devenir la première femme à la tête d'une entreprise du CAC 40. Isabelle Kocher a été nommé mardi 21 octobre, par le Conseil d’administration de GDF Suez, « Administrateur, Directeur Général Délégué, en charge des Opérations (Chief Operating Officer) ». Soit la numéro 2 du groupe, désormais officiellement appelée à succéder à Gérard Mestrallet, l'actuel PDG de GDF Suez.

Cette nomination, souligne le communiqué du groupe spécialisé dans l'énergie, a « pour objet de préparer sereinement et en amont la succession de Gérard Mestrallet ». Bien en amont, puisque cette succession n'est prévue qu'en mai 2016, date à laquelle l'actuel patron de GDF Suez doit officiellement terminer son mandat.

Et date à laquelle le CAC 40 pourrait donc connaître, avec Isabelle Kocher, sa toute première femme PDG. Même parmi ses 120 principales entreprises cotées en bourse, le SBF 120, la France ne compte actuellement aucune patronne. Aux Etats-Unis, on compte 10 femmes parmi les dirigeants des 100 plus grandes entreprises.

Dans le palmarès 2014 de la féminisation des instances dirigeantes des entreprises, publié au début du mois, GDF Suez pointe à la 31ème place sur 120. Le groupe compte un CA paritaire, mais seulement 20% de femmes dans son Comité exécutif, et elles sont 12 dans son « Top 100 ».

Isabelle Kocher est diplômée de l’École Normale Supérieure (ENS-Ulm), titulaire d’une agrégation de physique et ingénieur du Corps des Mines. Elle a notamment été conseillère pour les affaires industrielles au Cabinet du Premier Ministre Lionel Jospin de 1999 à 2002. Elle a ensuite rejoint le groupe Suez, qui a depuis fusionné avec GDF, et dont elle était directrice financière depuis 2011.

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21 avril 2014 1 21 /04 /avril /2014 17:11


Sournoisement, les stéréotypes sexuels s’immiscent au sein des familles. Et font leur bout de chemin dans la tête des enfants dès leur plus jeune âge. Quatre spécialistes donnent des trucs aux parents pour les débusquer.
http://www.gazettedesfemmes.ca/8973/stereotypes-en-milieu-familial/

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8 octobre 2013 2 08 /10 /octobre /2013 13:28

Sur France Musique, le directeur du Conservatoire National Supérieur de Paris explique à sa façon le si faible nombre de femmes chef d'orchestre. Un rail de stéréotypes.

L'assurance et le dédain sont perceptibles dans sa voix et dans les mots qu'il emploie. Même si Bruno Mantovani, directeur du Conservatoire National Supérieur de Paris, se dit seulement « un tout petit peu dérangé » par « tous les discours sur la parité », sur France Musique il expédie le sujet en quelques phrases définitives, comparant ce qui n'a pas à être comparé.

Il y a peu de femmes chefs d'orchestre ? Réponse du maestro : « Il y a peu d'Africains chef d'orchestre. » Comme le rappelle France Musique, « la programmation féminine dans le secteur musical est de 10% environ, tous postes confondus »... pourtant « les conservatoires sont composés à 50% au moins de femmes. »

Incapables

Mais c'est normal pour Bruno Mantovani. Si elles ne prennent pas la baguette selon lui, c'est parce qu'elles ne veulent pas ou ne sont pas capables : « Il y a des niveaux, des concours et des ambitions qui peuvent être différents ».

Et, si on le suit bien, ces différences sont liées au sexe. « Le métier de directeur d'orchestre est compliqué. » Faut-il comprendre que les femmes sont trop bêtes pour l'exercer ? Il décrète qu'elles «ne sont pas intéressées »... Un peu comme les directeurs des Echos qui semblaient penser que les femmes n'étaient pas intéressées par des postes de chef jusqu'elles fassent une grève des signatures relayée par la presse ?

SAV Maternité

Et bien sûr, ce sont des pondeuses qui posent le « problème de maternité ». Une maternité qui, non seulement interrompt les carrières, mais exige un « service après vente » que, concède-t-il, les hommes pourraient assurer. Mais ce n'est pas pareil, une femme c'est tellement mieux...

A quoi s'ajoute un paternalisme bien huilé : « Le métier de chef est particulièrement éprouvant ». Et les femmes n'aiment pas les épreuves ? Pour lui, c'est sûr : « les femmes sont découragées par l'aspect physique : diriger, prendre un avion, diriger, prendre un autre avion ». Quel rude métier.

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Une femme à la baguette distrait les musiciens

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